Le SNU (Service National Universel) est le grand (et unique) projet du président Macron pour la jeunesse. Intégré au plan « Ambition armée- jeunesse » de 2021, dont l’objectif est de recruter de jeunes réservistes, il est un élément clé de sa politique. Depuis les vœux présidentiels 2024, le SNU est même une des pierres angulaires du « réarmement civique » vendu par Macron pour « construire » les futur·es citoyen·nes et faire face à la « décivilisation » d’une partie de la jeunesse (surtout celle des quartiers populaires…).
C’est donc un projet qui fleure bon le militarisme et la réaction.
C’est dans ce but que se place l’annonce, une énième fois, de sa généralisation par Gabriel Attal lors de sa déclaration de politique générale. Elle débuterait en 2026. Déjà expérimenté depuis 2 ans, le SNU est aujourd’hui encore un dispositif facultatif. Mais depuis l’année scolaire 2023-2024, pour amorcer cette généralisation, il est désormais présenté comme une alternative au stage obligatoire de seconde, nouveauté mise en place par la comète Attal ministre de l’Éducation nationale et contestée par les professionnel·les de l’Éducation.
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